Arrivée à Calgary dans le cadre du Projet des orphelins de guerre

Dans cette vidéo, Elliott Zuckier parle de l'accueil qu'il a eu à Calgary grâce au Projet des orphelins de guerre. La famille chez qui Elliott est demeuré possédait une usine et lui a offert un emploi quelques jours après son arrivée. Source: USC Shoah Foundation, 1995

Transcription: 

[00:00-00:06]
La vidéo débute avec un intertitre rédigé en blanc sur fond noir pendant que joue de la musique instrumentale qui continue en fondu jusqu'au plan suivant : Elliot Zuckier était parmi le peu de jeunes envoyés à Calgary dans le cadre du Projet des orphelins de guerre du gouvernement canadien en 1948.

[00:07-00:28]
Transition au survivant de l'Holocauste Elliott Zuckier, assis dans son salon, et regardant à la gauche de la caméra. Son visage et ses épaules sont visibles à la caméra alors qu'il parle pendant une interview réalisée à Calgary en 1995.

>> Elliott Zuckier: Il y avait une famille qui m'attendait, ça c'est fait sans poser de questions.

[00:12-00:15]
Le nom Elliott Zuckier et le lieu où l'entrevue a été filmée, Calgary, apparaissent dans un texte en blanc au-dessus de l'épaule droite d'Elliott.

>> En fait, avant même d'aller dans leur maison, ils nous ont emmenés dans des magasins où on nous a donné des vêtements, parce qu'on était arrivés vêtus de haillons. Ils nous ont donné des vêtements, des chaussures.

[00:29-00:33]
Transition à une photo en noir et blanc d'un jeune homme. La légende de la photo apparaît dans un texte en blanc, « Elliott Zuckier, Calgary, 1948 ».

>> J'habitais chez…

[00:33-00:39]
Transition à une photo en noir et blanc de trois personnes qui marchent dans l'allée ensemble. La légende de la photo apparaît dans un texte en blanc, « Elliott avec  Cecil et Ida Horwitz, 1949 ».

>> …Cecil et Ida Horowitz. M. Horwitz et son père possédaient l'entreprise Calgary Farm Machinery.

[00:40-01:45]
Transition à Elliott Zuckier qui est devant la caméra.

>> Il ne parlait pas un mot de yiddish, et moi, pas un mot d'anglais. Je savais dire « oui », « non », « d'accord » et « OK ». C'était tout. Mais sa femme parlait un peu le yiddish. Ils avaient trois jeunes enfants, de quatre, cinq et sept ans. Il m'a expliqué ce qu'était son entreprise et m'a demandé si je voulais aller à l'école. Ils ont tenté de m'expliquer ça… Il y a aussi des gens du Congrès qui sont venus, madame Perlman, et ils ont parlé de soptions que j'avais et m'ont demandé ce que je voulais faire. Le dimanche, je suis allé voir son usine. J'ai vu l'endroit où on fabriquait la machinerie, celui où on la vendait. J'ai dit : « C'est bon. Si vous le voulez, je vais travailler pour vous. » J'avais utilisé certains outils au camp : une perceuse, une ponceuse... J'étais arrivé le vendredi, et le lundi, j'avais un emploi.

[01:46-01:55]
De la musique joue jusqu'à la fin de la vidéo. Trois pages de crédits apparaissent dans un texte blanc sur fond noir : Entrevue réalisée par Riki Heilig, Calgary, 1995, USC Shoah Foundation

Images: Collection de la famille Elliott Zuckier

Réalisation: Helgi Piccinin; Montage et colorisation: Michaël Gravel, Helgi Piccinin; Mix audio et musique originale: Pierre-Luc Lecours. [Logo pour Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique]

Centre commémoratif de l'Holocauste à Montréal, © 2017.

--

Fin de la transcription.