[00:00-00:07]
La vidéo débute avec un intertitre rédigé en blanc sur fond noir pendant que joue de la musique instrumentale qui continue en fondu jusqu'au plan suivant : Irene Burstyn habitait à Varsovie (Pologne) lorsque l'armée allemande a envahi le pays en septembre 1939.
[00:08-00:28]
Transition à la survivante de l'Holocauste Irene Burstyn, assise devant un fond noir, et regardant à la gauche de la caméra. Son visage et ses épaules sont visibles à la caméra alors qu'elle parle pendant une interview réalisée à Montréal en 1996.
>> Irene Burstyn: Il y a eu l'émission d'une ordonnance forçant le port…
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Le nom Irene Burstyn et le lieu où l'entrevue a été filmée, Montréal, apparaissent dans un texte en blanc au-dessus de l'épaule gauche d'Irene.
>> …de l'étoile de David. Les hommes ont été les premiers appelés, au tout début. Varsovie a été bombardée. On a été assiégés pendant trois semaines.
[0029-00:43]
Transition à une photo en noir et blanc d'un bâtiment détruit par les bombardements. and two women looking up at the ruins. La légende de la photo apparaît dans un texte en blanc dans le coin gauche, « Destruction causée par les bombardements, Varsovie, 1939 ».
>> Il n'y a eu aucune autre ville – il faut bien dire la vérité – qui ait été assiégée aussi longtemps et qui a repoussé les Allemands aussi longtemps. Je ne sais pas comment ça a été possible…
[00:44-01:27]
Transition à Irene Burstyn qui est devant la caméra.
>> …puisqu'on n'avait pas d'armes, ni rien. Qui a défendu la ville? Moi, je construisais des barricades. Ai-je l'air de quelqu'un qui peut défendre une ville? Qui étaient ces gens qui ont défendu Varsovie? On les a repoussés pendant trois semaines. Et on était complètement encerclés. Il n'y avait pas d'eau, mais il se trouvait toujours quelqu'un d'assez pauvre pour se rendre jusqu'à la Vistule et en ramener un demi-seau d'eau, parce qu'il avait renversé l'autre moitié, pour faire un peu d'argent. Et on nous lançait des bombes incendiaires, de petites bombes qu'ils larguaient sur nous.
[01:28-01:44]
Transition à une photo en noir et blanc des bâtiments détruits par les bombardements. Il y a trois garçons dans les ruines regardant vers la caméra. La légende de la photo apparaît dans un texte en blanc dans le coin droite, « Destruction causée par les bombardements, Varsovie, 1939 ».
[01:45-01:57]
Transition à Irene Burstyn qui est devant la caméra.
>> J'étais avec la division du sable. Il suffit d'un demi-seau de sable pour étouffer des bombes incendiaires.
[01:58-02:14]
Transition à une photo en noir et blanc d'un groupe de 4 personnes avec une brouette, empilant des sacs de sable pour protéger un bâtiment. La légende de la photo apparaît dans un texte en blanc dans le coin gauche, « Empilage de sacs pour protéger les bâtiments, Varsovie, 1939 ».
>> Et chaque fois qu'on entendait… À l'époque, on savait reconnaître les types de bombes. Il n'y avait pas à s'en faire pour les plus grosses, parce que si on en recevait une, il n'y avait plus aucune raison de s'en faire! Mais les petites…
[02:14-2:31]
Transition à Irene Burstyn qui est devant la caméra.
>>…celles qui faisaient une sorte de sifflement… Il fallait trouver où elle était tombée, et on accourait avec un demi-seau de sable. Tout le monde devait laisser ses portes ouvertes pour qu'on puisse entrer.
[02:32-02:41]
De la musique joue jusqu'à la fin de la vidéo. Trois pages de crédits apparaissent dans un texte blanc sur fond noir : Entrevue réalisée par Alex Cherney et Elliot Kramer, Programme Témoins de l'Histoire, Montréal, 1996, Centre commémoratif de l'Holocauste à Montréal
Images: United States Holocaust Memorial Museum, gracieuseté de Julien Bryan
Réalisation: Helgi Piccinin; Montage et colorisation: Michaël Gravel, Helgi Piccinin; Mix audio et musique originale: Pierre-Luc Lecours. [Logo pour Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique]
Centre commémoratif de l'Holocauste à Montréal, © 2017.
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Fin de la transcription.